Meenakshi Srinivasan est l’une des étoiles montantes du bharata natyam ; elle a connu, en quelques années, une ascension fulgurante. La beauté et la grâce de ses gestes, la pureté de sa technique et son exceptionnelle expressivité la démarquent des autres danseuses de sa génération. Très dynamique sur scène, Meenakshi instaure très vite une communication fusionnelle avec son public, lui transmettant sa passion et son dévouement pour son art. Après avoir découvert la danse auprès de Shri Venkatachalapathy de l’école Kalakshetra, Meenakshi a poursuivi l’apprentissage du bharata natyam, pendant près de dix ans, auprès d’Alarmel Valli, l’une des plus grandes vedettes du bharata natyam. Cette exceptionnelle proximité avec ces grands maîtres lui a permis d’acquérir non seulement une technique remarquable, mais aussi de se forger une interprétation très personnelle, riche d’une étonnante créativité.
Depuis ses jeunes débuts à Chennai en 1993, Meenakshi s’est produite dans les plus prestigieux festivals de l’Inde, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Elle a reçu le prestigieux prix national Bismillah Khan Yuva Puraskar du Sangeet Natak Akademi et est reconnue par l’Indian Council for Cultural Relations (ICCR). Artiste à la maîtrise parfaite, elle impose aujourd’hui sa propre inspiration dans des créations chorégraphiques qui ont reçu les applaudissements des critiques et des connaisseurs. Meenakshi, créatrice à part entière, est aussi une architecte renommée.
Site officiel de Meenakshi Srinivasan : meenakshisrinivasan.com
Meenakshi Srinivasan sur Facebook : facebook.com/meenakshi
De son nom d'artiste Karuna, elle grandit en Afrique (Cameroun, Côte-d'Ivoire) au sein d'une culture riche en couleurs. Dès son enfance, elle est attirée et bercée par la philosophie et la culture indienne. Elle découvre le Siddha yoga avec Swami Muktananda et reçoit Shaktipat. Elle enseigne le yoga depuis 1990 (Siddha Yoga, Yoga School of Bihar, Shri Mahesh). Elle s'est installée dans l'Océan Indien en 1994 où elle a enseigné le yoga et le bharata natyam à l’île Maurice puis à l’île de la Réunion.
Danseuse et chorégraphe des danses sacrées de l'Inde, elle crée sa propre méthode: la Fusion Mystic Dance. Elle organise et anime des séjours en Inde depuis 2003. Elle vit à Mysore (Inde du Sud) depuis 2007 et s’occupe à plein temps de Karuna-Réunion, dont elle est la présidente fondatrice.
Artiste autodidacte, elle pratique également la photographie et la peinture depuis des années.
Acteur de formation, Julien Touati découvre le Kathakali en 2004. Après quatre années de formation au Kerala, il ressent le besoin de rallier cette expérience à sa propre culture, et d’exploiter cet apprentissage au service de formes dramatiques contemporaines. Il crée la Compagnie AVS Road en 2009. En 2010, il co-réalise un film La table aux chiens - Kathakali, documentaire sur l’apprentissage de cette danse dans une école traditionnelle en Inde. Le film est sélectionné dans de nombreux festivals et obtient deux prix. En 2012, il se met en scène dans un solo N’importe où je repose ma tête, et crée Le livre de l’amour, un duo entre une danseuse française et un danseur indien. Julien Touati sera interprète dans la prochaine création du chorégraphe Alban Richard au Théâtre de Chaillot en mars 2014.
Ses créations et productions ont marqué et inspiré une génération tout entière.
Professeur, elle a formé les plus grands danseurs des quatre dernières décennies.
C’est en effet en 1975 qu’avec son mari Pt. Sri R. Visweswaran, chanteur, musicien et compositeur, elle a créé la Chidambaram Academy of Performing Arts à Chennai, une école qu’elle dirige encore aujourd’hui.
La Chidambaram Academy a formé quatre générations de danseurs, professeurs, musiciens, chorégraphes et chercheurs, dont plusieurs se sont imposés à travers le monde. De nombreux étudiants ont reçu des bourses du Gouvernement indien. D’autres anciens élèves ont aujourd’hui établi eux-mêmes leurs propres compagnies ou écoles, afin de transmettre le style et le travail de la Chidambaram Academy tant en Inde qu’à l’étranger.
L’enseignement de cette école est un enseignement complet et exigeant (danse, musique, nattuvangam, théorie, décor, théâtre, méthodologie, éclairage, philosophie du mouvement…), reconnu comme un cursus de l’Indira Gandhi National Open University.
La Chidambaram Dance Company, issue de l’académie, est composée de jeunes professeurs et de danseurs professionnels, dirigés par Smt Chitra Visweswaran.
La compagnie a présenté ses créations chorégraphiques (danse et théâtre) dans les plus prestigieux festivals de l’Inde et dans le monde entier.
Chitra Visweswaran a reçu plusieurs récompenses en Inde, dont le Padma Shri en 1992, le Sangeet Natak Akademi Award en 1987, le Tamil Nadu State award – Kalaimamani en 1983, le Nrityachoodamani en 1980 ainsi que plusieurs récompenses à l’étranger dont l’award for exemplary contribution to Indian Culture décerné par la Japan Foundation.
Smt. Chitra Visweswaran est actuellement la présidente de l’Association des Artistes de Bharatanatyam d’Inde (ABHAI).
Alarmel Valli est reconnue en Inde et dans le monde comme la plus grande danseuse de bharata natyam de sa génération. Elle a transcendé cette danse millénaire. Par sa grâce inégalable, la perfection de son style, elle a adapté l’art du bharata natyam à sa propre inspiration. Elle transforme son message poétique en géométrie variable. "Fusion des contradictions" aime-t-elle à préciser. Elle est enchantement. Mais elle représente aussi un tout, elle choisit les textes et les poèmes le plus souvent dans la poésie Sangam, les partitions musicales et ordonne sa propre chorégraphie. Elle travaille inlassablement avec ses musiciens et sa chanteuse en totale osmose. Elle dessine ses costumes. Elle est aussi le manager. Elle a dédié sa vie, dès son plus jeune âge, ses sept ans, à l’implacable et éternelle discipline qu’exige l’exercice du bharata natyam. Venant d’une famille bourgeoise, elle est soutenue, envers et contre tous par sa mère, inspiratrice et littéraire. Valli va alors suivre l’enseignement traditionnel, "élève-maître", respect et dévouement à son gourou, le grand Sri Chokkalingam Pillai, de Tanjore, puis à la mort de celui-ci, à son fils, Natyakalanldhi Sri Subbaraya Pillai. À 15 ans, elle décide de venir à Paris et devient la plus jeune danseuse au Festival de la danse au théâtre Sarah Bernardt. Elle étudie alors la langue française entre autres.
Par l’intensité de son message dansé, la perfection de son art, remarquablement mouvante et flexible, Alarmel Valli devient le symbole même de « la danse ». Elle recrée un monde conscient pour nous entrainer, dans un moment de joie extrême presque insoutenable, hors de toute distance. Elle s’abandonne à l’émotion de l’instant, elle semble tout oublier pour mieux s’offrir, telle un don et un certain sourire venant de son âme illumine son visage : l’extase descend en nous. Son visage nous apparait soudain « divin » comme le veut Shiva, le Dieu suprême de la danse carnatique, à qui chaque danse de bharata natyam est consacrée. Le Dieu Shiva considéré comme le maître des principes de vie. Reviennent alors à notre mémoire, les mots de Friedrich Nietzsche : "Je ne pourrai croire à un Dieu qui ne danse pas.Alarmel Valli est aussi poète, mathématicienne, et comme un peintre devant une toile vierge. Danseuse sacrée, saluée internationalement par les plus hautes distinctions, nous la trouvons, nous la retrouvons dans ce film : Lasya Kavya, Le Monde d’Alarmel Valli. "La danse prend et donne tout. La danse apporte une réalisation spirituelle, le sens très profond de la conscience » dit-elle. Mais n’oublions pas, Alarmel Valli est aussi une femme moderne, d’une grande culture, humaniste et académique, une femme intransigeante avec elle-même, refusant les compromis, dénonçant la médiocrité, toujours en quête de justice, rejetant la globalisation, l’assujettissement des femmes, qui a dédié sa vie à la vérité sous toutes ces formes, pour nous offrir dans son message dansé cet univers de la beauté, de l’harmonie, de l’amour."
Née à Bangalore en Inde, Meena été accueillie par une famille française. Très jeune, et malgré une surdité totale, elle est attirée et passionnée par la musique, les percussions, la danse, le théâtre, la couture, la peinture et tout ce qui entoure le monde du spectacle. Meena a suivi une formation au métier de comédienne au cours Florent à Paris, ainsi qu’une formation en stylisme modélisme à la chambre syndicale de la couture parisienne.
Depuis 10 ans, elle réalise des costumes et les décors scéniques pour de nombreuses compagnies parisiennes et pour divers spectacles dans le sud de la France (Bollywood, samba, contemporain etc…..). Tout en effectuant ses études artistiques, elle pratique le théâtre, la musique, la danse modern jazz, danses de salon, hip hop, et bien sûr, divers style en danse indienne. Elle découvre la danse classique indienne de style kathak avec Sharmila Sharma et la danse classique indienne de style Odissi avec Flora Devi.
Meena a participé à de nombreux stages (divers styles de danse classique et folklorique de l’inde) dirigés par des artistes reconnus (Adyapak Bhabananada Barbayan, Lingaraj Pradhan, Sujatta Mohapatra, etc.).
Par la suite, elle s'intéresse de très près aux danses, musiques, culture de l'Assam, en poursuivant son apprentissage en danse classique Sattriya avec Adyapak Barbayan
Actuellement elle travaille sur un projet d'étude sur la gestuelle et le corps en mouvement de la danse indienne.
Mettant en pratique l’art, la danse, le théâtre, la musique, le spirituel jusqu’à en faire son métier de danseuse et d’enseignante en dépit de sa surdité. Lui permettant de rester en lien avec ses origines indiennes.
Toujours attirée et vers les diverses formes d’expressions corporelles, de la gestuelle des mains, et de danses, Meena ouvre la danse indienne à un large public, ainsi qu’au public sourd, par un mélange subtil de danses inspirées des danses classiques et folkloriques en particulier les danses issus du sud et nord-est de l'Inde.
Meena est la fondatrice de l'association Mudradanse "le corps qui parle", et de la compagnie TarakaDance depuis 2012.
Debut 2013, elle crée un spectacle drame dansé, issus de la mythologie indienne avec Johanna Dupuy (comédienne-lectrice), Vincent Rekkab (musicien)
Site de Meena Rocher www.mudradanse.com
Né au sein d’une famille de danseurs du Rajasthan, est aujourd’hui l’une des plus grandes étoiles du kathak. Professeur à l’Institut du Kathak Kendra de Delhi, ses spectacles et chorégraphies pour troupes de danseurs lui ont rapidement apporté une renommée internationale. Artiste complet, il est aussi un chanteur et musicien accompli aux tablas, harmonium et pakhawaj.
Laurence Le Bail Simon a débuté en danse indienne à Montpellier avec Magali Lo Pinto et Flora Devi. Elle reçoit depuis 2005 l’enseignement de la danseuse étoile Sujata Mohapatra, qu’elle a d’abord rencontré en Angleterre avant de partir se former auprès d’elle en Inde : elle suit son enseignement depuis maintenant 6 ans. Elle a créé en 2007 la cie Leela, pour explorer la relation texte poétique et geste dansé, avec d’autres artistes venus notamment du théâtre ou du conte. Elle collabore depuis 2011 avec la cie Arka qui réunit des danseurs de différents styles indiens, pour la création de Shiva Rodin, un spectacle inspiré des textes que le sculpteur français a consacré à la statue de Shiva Nataraj, le dieu danseur. Elle poursuit également une thèse de doctorat à Paris 8 sur l’esthétique de l’Odissi contemporain et se produit en conférences dansées. Elle a récemment été accueillie au Centre national d’art dramatique à Paris . Elle a été sélectionnée pour se produire dans les deux derniers grands festivals internationaux Odissi à Bhubaneswar, organisés par IPAP et par Samskritiki ; elle a reçu cette année le titre de Natyasaradhi, accordé par Nataraj Dance and Music Academy (Viskhapatnam), membre du conseil internationnal de la danse à l'Unesco,et un Award of excellence décerné par Nrutyangana (Bhubaneswar).
Blog de Laurence Le Bail Simon
Depuis son plus jeune âge Priscilla Bruelhart ou Brülhart dite Gauri a un sens artistique aigu. Ses passions sont depuis toujours la danse, l’expression corporelle, le mouvement, la musique et la liberté qu'offre la création artistique.
C’est à Monaco que commencent ses études artistiques: au conservatoire de musique, à l’école de danse Danse Plus, ainsi qu’au Laban dance Center de Londres, en pratiquant plusieurs styles de danse : classique, jazz, contemporain, funky.
Lors d’un spectacle, Priscilla découvre la danse classique indienne Kathak. Elle est captivée par ce style de danse rythmé envoutant et très complexe autant par son approche artistique que culturelle ! Très rapidement elle se perfectionne dans ce style de danse et développe ses propres créations, mêlant la complexité de cet art classique à la liberté de la danse moderne.
Son maître de danse Kathak est Pandit Ravi Shankar Mishra de Bénarès (Banares Gharana) issu d’une grande famille de musiciens et de danseurs de génération en génération. Elle évolue également avec Pandit Udai Mazumdar (disciple du légendaire Pandit Ravi Shankar et de feu Kaviraj Ashoutosh Bhattacharya), avec qui elle apprend à maîtriser la complexité de la rythmique indienne ainsi que le tabla. Grâce à ses nombreux voyages en Inde, Priscilla a également eu la chance de collaborer avec divers artistes indiens.
Priscilla participe à de nombreux stages internationaux à l’étranger et collabore à divers projets scéniques en Suisse et dans le monde. L’année est partagée également entre l’Europe et l’Inde son pays d’adoption duquel elle puise son inspiration. Elle consacre une partie de son temps à l'enseignement qui lui tient très à coeur. Récemment Priscilla a également participée à la tournée du théâtre musical Geet Govind qui a été présenté dans plusieurs villes de Suisse ainsi qu’à Paris, dans lequel elle interprétait le rôle d’une Gopi (jeune femme entièrement dévouée à Krishna)
Lors de ses nombreux séjours en Inde Priscilla se forme également en yoga, discipline incontournable pour aligner son corps et retrouver son équilibre. Elle passe un master de Integral tranformational yoga auprès de Swami Vidyanand et devient directrice pour la Suisse de ce style de yoga. Elle est également professeur de yoga Ashtanga (yoga dynamique) et est inscrit au registre de la International Yoga Alliance.
Site officiel de Priscilla - Priscilla sur Facebook - Priscilla sur Twitter
email de Priscilla : info@priscilla-bruelhart.com
Né dans 1986 dans une famille de musiciens, Arushi Mudgal a eu la chance de découvrir la musique et la danse au Gandharva Mahavidyalaya, un institut créé par son grand-père. Vinaya Chandra Maudgalya et actuellement dirigé par son père, Padmashree Madhup Mudgala.
C’est à l’âge de 5 ans, qu’elle a commencé à apprendre l’Odissi auprès de sa tante, la célèbre Padmashree Madhavi Mudgal, mais s’est aussi, très jeune, initiée au chant classique.
Très vite, elle s’est produite, en Inde comme à l’étranger, au sein de la troupe de son gourou, notamment au Brésil, en France (au Théâtre de la Ville), en Allemagne (Berlin Festspiele) et au Maroc (au Festival de Fez) où elle a eu l'honneur de danser avec le maître légendaire Kelucharan Mohapatra et sa tante Madhavi Mudgal, un récital inoubliable illustrant la continuité de la traditi on de la danse indienne par trois générations d’artistes.
Aujourd’hui présente dans les festivals du monde entier, Arushi a notamment été invitée en 2008 par Pina Bausch pour se produire au Festival de danse de Dusseldorf.
Etoile montante de l’Odissi, Arushi Mudgal est fascinante de jeunesse et de virtuosité. Sa grace enthousiasme public et medias.
"Arushi opened the festival with one of the most delicate and aesthetic performances one has seen in a long time… Arushi reveals a fine blend of inherited talent, hard work and individual passion…"
The Hindu, Delhi, 2006
Les liens d'Arushi Mudgal
Site officiel d'Arushi Mudgal