Né en 1961 dans la région de Murshidabad au centre du Bengale, Paban Das Baul incarne à lui tout seul toute la synergie de son pays d’origine. Il utilise ainsi les interconnections entre les cultures du tantrisme, du vaishnava, du sufi et du bouddhisme, pour enrichir sont art et sa musique. En perpétuelle quête de recherche musicale, Paban fabrique lui même les différents instruments qu’il pratique. Du dubki petit tambourin joué traditionnellement par les fakirs, au khamak dont le nom d’origine veut dire «vague de joie», en passant par le dotora (sorte de luth à cinq cordes) et une multitudes d’autres percussions traditionnelles, Paban est un multi instrumentiste hors du commun.
Depuis quelques années, Paban navigue entre sa terre d’origine et la France où il s’est installé, composant et travaillant aux côtés de Mimlu Sen, sa compagne, avec des musiciens du monde entier. Il travaille notamment depuis un an avec le pianiste-chef d’orchestre malien Cheick Tidiane Seck et le plus africain des pianistes français, Jean-Philippe Rykiel ! Ils abordent ensemble une musique métissée, éclectique, inspirée des traditions baule et africaine. La rencontre de deux univers musicaux, deux génies de la rythmique et de la composition, pour un set des plus fascinant ! Immanquable…
C'est paradoxalement avec un album de world-fusion Real Sugar (Real World – 1997) que Paban Das Baul a imposé l'intérêt des médias et du public sur la musique folklorique du Bengale et le monde des Bauls. Avec une dizaine d’albums à son actif, Paban s’impose comme le digne représentant de ces « trouvères » Bauls (sortes de moines errants colporteurs aux travers de leurs chants, d’une connaissance essentiellement philosophique, synthétisant les traditions bouddhistes, vishnouites et soufis). "Je me réjouis de mon propre amour, parce qu'en amour il n'y a que l'union qui compte. Aussi pour chacun et pour tous je me réjouis dans le chant et la danse…"
EXTRAITS MUSICAUX EN LIBRE ÉCOUTE
Album Tana Tani
LA PRESSE EN PARLE
« Paban Das Baul […] joue sur le velour de sa voix haut perchée pour chanter les textes dont il est l’auteur. S’y mêlent références religieuses et profanes […] sur un fond de basses, clochettes, tambours d’aisselles ou ektara, l’étonnante percussion cylindrique à une corde qu’il sait mener jusqu’à la transe. » E. Azoulay – Télérama
CONCERT & DINER
De 20h00 à très tard pour les 150 privilégiés qui auront eu la bonne idée de réserver leur(s) place(s) à akshay.bakaya@wanadoo.fr
Fédération Communiste du 93