Ses sculptures se caractérisent par leurs formes circulaires et sphériques, des couleurs fortes et des surfaces polies. Anja Höfer rencontre à Londres l'artiste britannique d'origine indienne Anish Kapoor.
ARTE - France, Allemagne - 2012 - Stereo - HD - 16/9 - VF
Durant sa courte vie, néanmoins marquée par l’intensité et l’inspiration, Amrita Sher-Gil (1913-1941) a transcendé les continents et les cultures pour explorer les différentes formes de créativité, d’art et d’expression qui inspireront plus tard des générations d’artistes tout comme le commun des hommes et des femmes. Née en Hongrie d’une mère hongroise et d’un père Indien, un lettré sikh, la première partie de sa vie s’est déroulée essentiellement en Europe où elle a suivi une formation artistique à la Grande Chaumière et à l’École des Beaux-Arts à Paris.
À partir de 1934, elle a vécu en Inde, un retour à la terre de ses ancêtres paternels. L’Inde l’a appelée ; ses racines l’ont inspirée. Son énergie exubérante et sa vivacité d’une part, et sa production exceptionnelle et tranchante d’autre part, ont fait d’elle une icône de la nouvelle Inde du début du vingtième siècle. Sa description de la condition des femmes a fait de son art un repère pour les femmes tant en Inde qu’à l’étranger. Le gouvernement indien a reconnu ses œuvres comme Trésors artistiques nationaux ; la plupart d’entre elles sont exposées à la Galerie nationale d’art moderne à New Delhi.
Amrita Sher-Gil, an Indian Rhapsody
Un documentaire de 52 minutes des films du Horla lui est consacré
Synopsis
Pour le peuple indien, Amrita Sher-Gil est un personnage de légende.
Née à Budapest au début de la Première Guerre mondiale, cette artiste qui fut à l’initiative de la peinture contemporaine indienne est morte à Lahore, au cours de l’hiver 1941, à 28 ans.De Delhi à Bombay, et pour tous les artistes de la diaspora indienne à travers le monde, elle reste une trace, une mémoire. Certains comparent son charisme à celui de l’artiste mexicaine Frida Khalo. Elle est, au même titre que Nehru (l’un de ses proches) Tagore ou Satyajit Ray, celle qui, dans son domaine, a offert au sous-continent indien une part de sa modernité.
Tourné à New Delhi, Bombay, Simla, Budapest et Paris, le film propose un récit de vie éclaté, s’appuyant sur les lettres d’Amrita Sher-Gil à ses proches, et retrace – tout en restant très lié à la vie quotidienne indienne – la biographie romanesque et l’engagement pour la peinture d’une artiste devenue aussi légendaire que certains acteurs du cinéma indien, tels Smita Patil ou Raj Kapoor.
www.lesfilmsduhorla.com/fiches/fiche_24/fiche_24.html
Articles complémentaires
wikipedia.org/wiki/Amrita_Sher-Gil
shesaidbeauty.com/noémif/blog/happy-100th-amrita-112322
dillikidiva24.blogspot.fr/2012/09/amrita.html
Magicien pluriculturel, ingénieur de l'impossible, le sculpteur Anish Kapoor aime les défis artistiques et techniques, telle l'énorme structure gonflable avec laquelle il compte investir le Grand Palais lors de l'exposition Monumenta 2011. Né en Inde mais vivant depuis les années 1970 en Angleterre, ce sculpteur exerce aussi à travers ses oeuvres d'étonnants pouvoirs enchanteurs. Ses énormes miroirs capturent les nuages et ses miniatures en pigments sculptent magnifiquement la couleur. Critique d'art et cinéaste, Heinz Peter Schwerfel réalise depuis 1985 des portraits filmés d'artistes (Georg Baselitz, Rebecca Horn, Alex Katz, Annette Messager...) primés dans de nombreux festivals. Dans ce documentaire, il a suivi l'artiste dans son travail et ses nombreuses pérégrinations, de ses ateliers londoniens à Chicago et Naples, où il a réalisé des installations permanentes, en passant par les expositions de Bilbao, Mumbai et Delhi. Au cours de nombreux entretiens, l'artiste explique sa quête perpétuelle de formes nouvelles, toujours bouleversantes, et sa vision du processus de création..." .
L'artiste Rina Banerjee, née en Inde, vit et travaille à New York.
Elle a une prédilection pour la richesse des matériaux : textiles et articles vestimentaires indiens traditionnels, objets et ameublement de style colonial, éléments architecturaux du patrimoine indien. Sous leur déguisement, ces matériaux s'intègrent à une œuvre polymorphe qu'ils animent, sans dissimuler pour autant leur identité. Les sculptures et dessins, les peintures et vidéos de Rina Banerjee sont l'aboutissement d'un syncrétisme culturel servi depuis toujours par une imagination des plus fécondes. Son oeuvre, explique-t-elle, explore diverses périodes coloniales du subcontinent et dresse la carte des étapes complexes d'une diaspora indienne réinventée, identifiée et située géographiquement.
Rina Banerjee est née à Calcutta en 1963. Elle émigra très tôt avec sa famille, en Angleterre d'abord, puis aux Etats-Unis. En 1993, elle obtient un diplôme (B.A. en ingénierie des polymères) à l'Université Case Western, puis accepte un poste de consultant chercheur dans le domaine des polymères que lui offre l'Université d'Etat de Pennsylvanie. Elle y travaille successivement pour le compte de Dow Chemical, la Nasa et d'autres institutions, mais peu après, abandonne la recherche scientifique pour se consacrer pleinement à sa vocation créatrice. En 1995, elle est diplômée de l'Université de Yale, section beaux-arts où son Masters of Arts est assorti de distinctions prestigieuses glanées aux universités d'été de Skowhegan et Norfolk, satellites de Yale.
Rina Banerjee a grandi dans des sites urbains, au milieu de cultures et de races différentes et l'ampleur de sa vision créatrice est nourrie de cette expérience riche en couleurs. Cet amour des matières, textiles et textures diverses se traduit par la mixité des médiums d'une œuvre où s'alignent des objets aussi disparates que des crocodiles empaillés, des berceaux en bois, des arêtes de poisson, des oeufs d'autruche, des ampoules électriques, des flacons taillés dans l'ambre. Mais parfois aussi, ces "objets trouvés" (ou retrouvés) se nichent ensemble, à l'intérieur de parapluies, sous un amas de plumes : réminiscences d'une culture populaire et vestiges de hautes civilisations, tels panaches enrubannés et accessoires décoratifs anciens (tapis), et images pieuses de cultes religieux divers.
L'intérêt de Rina Banerjee pour le rôle des cultures, des mythologies, des contes populaires, de l'anthropologie et de l'ethnographie est d'autant plus vif que notre époque est celle de la dispersion des identités raciales (dilution aussi des identités nationales) conséquence de la mobilité du tourisme, de l'attractivité de l'exotisme désormais à portée de main et de la mondialisation. Notre accès chaque jour plus aisé aux technologies de l'information alimente nos désirs impatients de voyages déjà très fréquents, ouvrant par là des brèches dans nos frontières. Notre conception de l'espace a perdu les tracés de la cartographie d'autrefois au profit d'une vision planétaire indifférenciée, derrière laquelle s'estompe, irréversiblement, l'idiosyncrasie ou riche singularité de cultures jadis dominantes.
Site officiel de Rina Banerjee : rinabanerjee.com
Peintre raffinée défiant les lois de l'esthétique avec une technique qui demande une patience infinie, Kathleen Scarboro nous informe qu'elle vient d'adapter son atelier pour qu'il puisse aussi accueillir une galerie permanente de ses plus belles toiles. Saluons cette magnifique initiative comme il se doit en vous en proposant ses coordonnées complètes et une vue photographique de ce nouveau lieu d'exposition...
Vassili Vassilievitch Verechtchaguine est un peintre russe du XIXe connu dans le monde entier pour des toiles d'un réalisme souvent percutant. Contesté pour ses représentations très iconoclastes de scènes bibliques, il a écumé le monde comme soldat et comme artiste pour dresser un inventaire unique des peuples rencontrés mais aussi des guerres auxquelles il a directement participé. C'est lors de deux longs séjours en Inde qu'il a réalisé quelques unes de ses plus belles toiles. Nous sommes heureux de vous le présenter et de vous donner l'occasion de découvrir ou de redécouvrir certaines des œuvres que l'Inde lui a inspirées...