Mystic India – L'histoire
A l'origine du projet, BAPS (Bochasanwasi Shri Akshar Purushottam Swaminarayan Sanstha), une organisation religieuse et caritative dont l'une des vocations premières est de faire connaître la culture indienne aux 55 millions de visiteurs, venus du mondes entiers, participer à l'un de ses neuf festivals culturels ou visiter l'une de ses trois expositions permanentes à Akshardham – Gandhinagar et Shri Swaminarayan Temple de London et Nairobi.
C'est donc dans la continuité de ses activités que le BAPS décida en 2001 de réaliser un film qui serait le reflet de ce qu'il considère être le véritable patrimoine de l'Inde à savoir : Sa culture, son héritage et sa sagesse. Pour rendre le film plus attractif encore, et faire en sorte que le spectateur soit totalement captivé, il fut décidé de conter l'histoire de l'un des personnages les plus fascinant de l'histoire de l'Inde : Neelkanth, un yogi de onze ans seulement, né il y a 200 ans, qui renonça à son foyer pour réaliser un périple pédestre de plusieurs milliers de kilomètres à travers toute l'Inde. Ce choix pouvait donc permettre de réaliser une fiction documentaire (docu-drama) plutôt qu'un simple documentaire et ce, grâce à une véritable mise en scène et des reconstitutions dignes de la plus pure tradition hollywoodienne. Cette décision prise, ne restait alors qu'à organiser la manière dont tout ceci allait pouvoir prendre forme...
Le support 70mm
Pour obtenir une qualité sonore et visuelle à la hauteur du projet, il fut d'abord décidé d'avoir recours à un format de pellicule de 70mm correspondant à ce qui se faisait de mieux. Permettant d'obtenir des images huit fois plus grande que le traditionnel 35mm (format qui équipe la plupart des salles de cinéma moderne), le 70mm autorise des projection sur des écrans pouvant atteindre 37m de hauteur ! Malheureusement ce médium, très complexe à maîtriser, s'avérait aussi extrêmement coûteux et le BAPS n'aurait pu se l'offrir, sans avoir la certitude qu'une grande partie de la préparation et de la réalisation du film serait intégralement prise en charge par une armée de volontaires prêts à tout pour que l'aventure aboutisse !
Les recherches
Un film d'une telle envergure devait donc préalablement démarrer par d'importantes recherches sur de nombreux aspects de la culture indienne. De la science aux arts, en passant par les mathématiques, la philosophie ou la chimie, il fallut à une armée d'experts bénévoles, de longues heures de recherches dans de nombreux ouvrages, pour arriver à cerner avec plus de précision la personnalité du héro ainsi que l'époque durant laquelle il vécu et ce, tant au niveau de l'architecture que des habitudes vestimentaires...
Les lieux de tournages
Les études préalables terminées, restait encore à trouver des lieux de tournages ressemblant à ceux qu'aurait visités le jeune héro. Cette étape imposa, à une équipe de volontaires, de parcourir plus de 30.000km du nord au sud afin de visiter plus de 250 sites. Ceci fait, et les sites enfin choisis, il ne restait plus qu'à une équipe technique de les visiter un à un, pour mesurer la faisabilité et l'étendue des transformation à y effectuer pour la reconstitution du cadre de l'époque...
Décors et costumes
Les sites choisis, le plus gros restait encore à faire. Reconstituer chaque environnement suivant l'aspect qui devait avoir il y deux siècles. Cela demanda un travail titanesque et de gros moyens logistiques. Ainsi, le village natal de Neelkanth fut entièrement modélisé en trois dimensions puis, intégralement reconstruit suivant les plans de l'époque. Le même soucis de la précision et du détail fut aussi appliqué dans le dessin et la création des costumes.
Casting
Trouver un acteur pouvant représenter le Neelkanth d'il y a deux siècles demanda aussi un important travail. Caractérisé par la maigreur imposée par son ascétisme, l'acteur se devait d'avoir le même regard lumineux, empli d'amour, d'intelligence et de détermination, que le héro qu'il allait personnifier. Pour arriver à trouver le sujet idéal, il fallu, une fois encore, parcourir l'Inde et filmer pas moins de 11000 enfants dont les vidéos furent ensuite visualisées, une à une, jusqu'à ce que le choix se fasse sur un seul et unique d'entre eux : Latesh Patel. Mais, cette prouesse ne resta pas isolée. BAPS, grâce à son réseau de volontaires, réussit l'impensable en réunissant 20.000 enfants pour une scène tournée à Akshardham dans le Gujarat, et réédita l'exploit avec les scènes d'Akshardham Arti qui mobilisa 9000 enfants et de Rath Yatra qui en compta 8000 soit, sur l'ensemble du film, une participation totale de 45000 figurants pour un film de 45 minutes : un record !
570 Volontaires
Le plus remarquable resta indéniablement l'abnégation et le dévouement de centaines de volontaires qui, par amour pour leur pays et son histoire, acceptèrent de donner un nombre considérable d'heures, tant pour la préparation que pour la réalisation du film. Ainsi des médecins, employés, ingénieurs, étudiants, chercheurs, fonctionnaires, n'hésitèrent pas se mettre en congé pour effectuer, en toute anonymat, les tâches qu'il leur avait été confiées. Une magnifique abnégation à la hauteur de l'esprit du film !
La Photographie
Tout était enfin prêt pour démarrer un tournage épique et plein de rebondissements ! Les premièrs plans furent tournés au Népal, dès mars 2003, en commençant par de magnifiques vues aériennes sur les monts himalayens. Latesh Patel, quant à lui, dû suivre un stage de deux semaines sur le mont Everest pour être en mesure d'affronter, torse nu et seulement vêtu d'un dhotî (carré de tissus noué autour de la taille), un tournage à 4000m d'altitude dans un environnement glacé.
L'autre moment fort fut, sans conteste, celle où 9000 enfants portant chacun une chandelle allumée, durent chanter à l'unisson au moment exact où le soleil se levait !
La Musique
Comme le reste du film, la musique se devait d'être la rencontre de la technicité occidentale et maîtrise instrumentale de 70 des plus grands musiciens indiens ! C'eet ainsi que la rencontre deux musiciens, Sam Cardon Pour l'Ouest et Ronu Majumdar pour l'Est, permit ce petit miracle. Sam, de son côté, se livra à d'intenses recherches sur la pratique des instruments indiens et la maîtrise des ragas puis fit en sorte de fusionner harmonieusement la partition indienne orchestrée par Ronu Majumdar, à celle d'une symphonie occidentale interprétée par l'Orchestre Symphonique de Seattle !
La Géode est l'un des seuls endroits en France permettant de bénéficier de l'incroyable qualité que procure le procédé OMNIMAX®, la version hémisphérique de l'IMAX®. Le système OMNIMAX® place le spectateur encore plus au cœur d'une l'image hémisphérique d'une taille supérieure à dix fois celle du cinéma classique ! Confortablement installé dans des fauteuils légèrement inclinés, le spectateur est totalement immergé dans l'action tant au niveau de l'image (écran hémisphérique) que du son émis de toute part.
L'avis d'Indeaparis.com
Un film grandiose et envoûtant, Mystic India est le parfait ambassadeur d'une culture millénaire aux valeurs si souvent bafouées dans un monde qui se perd un peu plus chaque jour dans les méandres de la consommation débridée. Un hymne à l'amour, la tolérance et la compréhension du monde magistralement mis en scène et merveilleusement restitué dans le cadre extraordinaire de la Géode dont indeaparis.com est fier d'être partenaire !
Les Liens utiles
La Géode réservation de places
BAPS (Bochasanwasi Shri Akshar Purushottam Swaminarayan Sanstha)
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Pistes sonores
Alone in the Himalaya 4'35"
First Footprints 1'30"
Night of 1792 2'19"
Inner Light 3'20"
Only One India 3'25"
World is One Family 2'36"