Samedi 7 juin 2008
Anoushka Shankar et ses musiciens 20h30
Ouverture des Portes dès 19h

Cette nouvelle formation acoustique d’Anoushka Shankar marie harmonieusement de mélodieux ragas anciens avec des instruments occidentaux. Après le succès de son album Rise (EMI/ Angel) et son nouvel opus "Breathing Under Water" (EMI/ Manhattan), Anoushka Shankar continue d’offrir au Sitar de nouvelles expressions dans un contexte actuel, touchant ainsi le public avec son charisme et son talent unique.

Anoushka Shankar: sitar
Tanmoy Bose : tablas
Ravichandra Kulur : flûte
Leo Dombecki : piano
Barry Phillips : violoncelle

Anoushka Shankar
L'apprentissage d'Anoushka Shankar commence comme celui de tous les instrumentistes issus de familles de musiciens. C'est-à-dire tôt.
Née à Londres en 1981, elle vit, à partir de ses 7 ans, une partie de l'année à New Delhi.
Dès l'âge de neuf ans, elle commence à étudier le sitar, sous la direction de son père, Ravi Shankar. En 1995, le maîttre, fier de son élève et ému, la présente à son public pour la première fois, sur une scène de New Delhi, à l'occasion du concert célébrant son soixante-quinzième anniversaire. Elle a 14 ans. La même année, il la fait participer à son coffret coffret de 4 albums " in Celebration" dans lequel on entend pour la première fois un enregistrement de la jeune virtuose. Deux ans plus tard, en 1997, elle participe à Chants of India, produit par George Harrison - "pour moi un disciple, un fils et un ami", confiera à l'époque Ravi Shankar, qui sera présent avec sa fille au concert collectif donné, à la mémoire de l'ancien Beatles, au Royal Albert Hall de Londres. Elle est aussi nominée au Grammy et BBC World Music Awards. En 2007, elle sort Breathing Under Water en compagnie de Karsh Kale avec les présences de musiciens du calibre de Ravi Shankar parmi lesquels Sting, Norah Jones (la sœur d’Anoushka Shankar), Midival Punditz, Vishwa Mohan Bhatt, Noah Lembersky, Shankar Mahadevan et Sunidhi Chauhan.

Vendredi 6 juin 2008
Ouverture des Portes - 19h (accès bar et stands)
Concerts - 20h30

Masaladosa + invités
Sandhya Sanjana (chant) - Bagyashri Mahe (danse) - Amrat Hussain (tablas)
Entre l’Asie et l’Occident, le continent Masaladosa propose un métissage épicé de musique indienne et de musiques actuelles. Ces quatres Français parcourent la planète, de Londres à Calcutta, de la Jamaïque au Rajasthan, pour en ramener des mélodies envoutantes et une énergie contagieuse. En soutien du sitar indien et de ses oscillations mystiques se succèdent incantations, percussions et raggas venus d’Inde, mais aussi grooves jamaicains, world, dub, drum’n’bass, le tout saupoudré d’une touche d’électro : Une fusion surprenante entre orient et occident. Une nourriture spirituelle et sonore à déguster en live. Sur scène, Masaladosa brise les frontières et emporte tout !

Sandhya Sanjana
Sandhya Sanjana  est née à Bombay, en Inde. Elle Ètudie très jeune le chant classique indien avec différents maîtres et, adolescente, découvre la musique pop et chante dans divers groupes de rock de Bombay. Puis c’est vers le jazz que son aventure musicale se poursuit : Sandhya Sanjana  se produit en concert avec Alice Coltrane, et enregistre les chœurs sur les albums de Susheela Raman. Elle vient également de participer à deux titres du nouvel album de Masaladosa. Spécialiste de l’improvisation musicale, Sandhya Sanjana utilise sa voix envoûtante comme un véritable instrument de musique.

Bagyashri Mahe
Bagyashri Mahe est originaire de Poona, près de Bombay. Elle se forme dès son plus jeune âge à la danse classique indienne. Elle vit aujourd’hui près d’Annecy, et enseigne son art dans les écoles et centres cultures de la région. Sa prestation séduira le public de cette première édition du Festival de l’Inde pour lequel elle vient présenter, à travers différents styles de danses comme le kathak ou le bharata natyam, une Inde aux multiples facettes.

Sher Ki Awaaz
Sébastien Lacroix et Ajmal Hachemi forment le groupe Sher Ki Awaaz (en hindi, Le Chant du Tigre). Leur passion commune pour la musique électronique ainsi que les musiques traditionnelles d'Inde et d'Afghanistan les ont amenés à composer des morceaux "cyber-ethniques", fidèles à leur identité spatio-temporelle. Les sitars, tablas, robab afghan et dilruba indienne se mêlent aux ordinateurs, theremin et vocoder. À l’heure du cyberespace et des voyages tous azimuts, ils nous livrent une continuité positive entre l’héritage ancien, le choix libre de sa culture et le futur.